Le Conseil exĂ©cutif de lâUnion africaine a dĂ©butĂ© jeudi ses travaux Ă LomĂ©. A la mi-journĂ©e, le projet de charte sur la sĂ©curitĂ© maritime a Ă©tĂ© adoptĂ©.
En ouvrant la session, le ministre togolais des Affaires Ă©trangĂšres, Robert Dussey, avait invitĂ© les pays membres Ă un devoir de responsabilitĂ©Â : âRenoncer au potentiel quâoffre la mer, lâabandonner aux mains des pirates et des narcotrafiquants, se dĂ©sengager des responsabilitĂ©s qui sont les nĂŽtres en termes de protection des espĂšces maritimes et des ressources naturelles dont il regorge, reviendrait Ă freiner notre Ă©lan vers un progrĂšs qui assure le bien-ĂȘtre de tous et de chacunâ, a-t-il dĂ©clarĂ©.
Pour le chef de la diplomatie togolaise, la charte peut constituer un pas dĂ©cisif pour lâavenir du continent.
âLâadoption de cette charte lors du sommet mettra Ă notre disposition un instrument devant faciliter la mise en commun de nos moyens, la mise en place des mĂ©canismes de coordination et de surveillance. Elle permettra lâĂ©tablissement dâun cadre unifiĂ© de lutte contre les menaces pesant sur lâespace maritime, la promotion du commerce, lâexploitation des immenses potentialitĂ©s du domaine maritime, la crĂ©ation de richesse et dâemplois dans plusieurs secteurs, bref le dĂ©veloppement dâune Ă©conomie bleue de toutes ses dimensionsâ, a indiquĂ© pour sa part Moussa Faki Mahamat, le prĂ©sident du Conseil exĂ©cutif de lâUA.
La prĂ©sidente de la Commission de lâUnion africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, a saluĂ© lâengagement des autoritĂ©s togolaises qui nâont pas mĂ©nagĂ© leurs efforts pour permettre une adoption de cette charte.