La deuxième session du comité technique de l’Union Africaine spécialisé sur la justice et les affaires juridiques s’est ouverte à Lomé. Ainsi sont entamées les grandes rencontres à l’agenda de la tenue le 15 Octobre prochain dans la capitale togolaise du Sommet de Lomé.
Au menu de ce premier rendez-vous qui se tient au Radisson Blu Hôtel 2 Février, une série de textes réglementaires et de projets relatifs aux droits de l’homme, à la création Cour Africaine des Droits de l’Homme, au mécanisme africain de coopération policière, à l’amendement de la constitution de la Commission Africaine de l’Aviation Civile, et la Charte africaine sur la Sureté maritime, la Sécurité et le Développement en Afrique.
« L’adoption de ces nouveaux textes et instruments juridiques répondant à de nouveaux défis pour le continent, doit permettre à l’Union Africaine d’envoyer des signaux forts, comme gages de son engagement à travailler farouchement au développement du continent » a déclaré Robert Dussey, le ministre togolais des affaires étrangères, de la coopération Africaine et de l’Intégration Africaine.
« Les documents à examiner sont également des fondements des méthodes et des moyens à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs consignés dans l’acte constitutif de l’Union Africaine adopté ici même à Lomé le 11 Juillet 2000″ a précisé Dussey
Participent à ces travaux les ministres de la justice des pays membres de l’Union Africaine sous la présidence de leur homologue camérounais M. Laurent Esso.
Il a indiqué en ouvrant les travaux, que ‘’la charte sur la Sureté maritime, la Sécurité et le Développement en Afrique est en tête de l’agenda’’ de cette deuxième réunion du comité technique spécialisé sur la Justice et les affaires juridiques.
Cette charte en effet, sera l’élément fondamental de la réussite de ce sommet de Lomé, ou du moins l’atteinte des objectifs escomptés. Il devra être voté par les chefs d’état et de gouvernement le 15 Octobre prochain pour engager ‘’le rôle prépondérant de l’économie bleue’’ dans le développement du continent.
Les travaux du comité technique spécialisé sur la Justice et les Affaires Juridiques durent deux jours.