Le sommet de lâUnion africaine (UA) sâest ouvert samedi Ă Addis Abeba en prĂ©sence du prĂ©sident Faure GnassingbĂ©.
Les participants doivent se prononcer sur l’Ă©ventuel envoi au Burundi d’une force africaine de maintien de la paix afin d’enrayer le cycle de violences. Aucune dĂ©cision concrĂšte nâest sortie de la rĂ©union du Conseil de paix et de sĂ©curitĂ© qui sâest tenue dans la nuit de vendredi Ă samedi.
Outre la situation au Burundi, il sera également question de la lutte contre le terrorisme, un fléau qui touche de nombreux pays africains comme le Mali, le Burkina Faso, le Nigeria, le Kenya et la Somalie, notamment.
Au niveau continental, les officiels togolais soulignent la nĂ©cessitĂ© pour l’Union africaine de mettre en Ćuvre des dĂ©cisions et instruments juridiques affĂ©rents Ă la lutte contre le terrorisme, notamment Ă travers l’Ă©laboration d’une liste des groupes, entitĂ©s et personnes s’adonnant Ă des activitĂ©s terroristes ou les soutenant ainsi qu’en renforçant la coopĂ©ration judiciaire entre pays africains avec la mise en Ćuvre d’un mandat d’arrĂȘt africain.
L’organisation panafricaine Ă©voquera aussi la question de la migration avec les milliers d’Africains qui tentent de rejoindre au pĂ©ril de leur vie les cĂŽtes europĂ©ennes.
Robert Dussey, le ministre des Affaires Ă©trangĂšres togolais, qui accompagne le chef de lâEtat, rencontrera les membres de la Commission de lâUA afin de fixer une date pour lâorganisation du sommet sur la sĂ©curitĂ© maritime prĂ©vu Ă LomĂ© cette annĂ©e.
Jeudi, le Togo a Ă©tĂ© Ă©lu pour 2 ans au Conseil de paix et de sĂ©curitĂ© de l’Union africaine.