Mark Simmonds (photo), le ministre britannique en charge de lâAfrique, a reçu jeudi matin Ă Londres le chef de la diplomatie togolaise Robert Dussey. Lâentretien a principalement portĂ© sur la coopĂ©ration bilatĂ©rale, mais Ă©galement sur les questions de sĂ©curitĂ© rĂ©gionale, piraterie maritime, maintien de la paix au Mali et en Centrafrique.
La Grande Bretagne est peu prĂ©sente au Togo. Le poids de lâhistoire. Elle a toujours favorisĂ© la coopĂ©ration avec ses anciennes colonies dâAfrique de lâOuest, Ghana et Nigeria, notamment.
Mais depuis quelques annĂ©es, Londres a manifestĂ© son intĂ©rĂȘt pour les pays hors champ comme la CĂŽte dâIvoire et le SĂ©nĂ©gal.
Pour le Foreign Office, le Togo prĂ©sente plusieurs avantages. Sa situation gĂ©ographique, porte dâentrĂ©e naturelle vers les pays de lâHinterland et son rĂŽle rĂ©gional au sein des grandes organisations comme la CĂ©dĂ©ao. Enfin, aux yeux des Britanniques, les autoritĂ©s togolaises sont trĂšs volontaires dans la lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue.
A la faveur de cet entretien, M. Dussey a annoncĂ© officiellement la rĂ©ouverture de l’ambassade du Togo Ă Londres.
Le programme de Robert Dussey Ă Londres comprend Ă©galement des rencontres avec des parlementaires et une confĂ©rence donnĂ©e en dĂ©but dâaprĂšs-midi au Chatam House (Royal Institute of International Affairs), un club de rĂ©flexion stratĂ©gique, sur le thĂšme de la piraterie maritime dans le Golfe de GuinĂ©e.
Photo :Â Mark Simmonds et Robert Dussey jeudi au Foreign Office