Ministre des Affaires Etrangères, de l'intégration Régionale et des Togolais de l'Extérieur - Togo
Négociateur en Chef du Groupe ACP pour le Post-Cotonou 2020 - Professeur de philosophie politique

Prof. Robert Dussey

Ministre des Affaires Etrangères, de l'intégration Régionale et des Togolais de l'Extérieur - Togo
Négociateur en Chef du Groupe ACP pour le Post-Cotonou 2020 - Professeur de philosophie politique​

CEDEAO-CEEAC : Sommet sur la paix la radicalisation et l’extrémisme violent à Lomé en Juillet

Un sommet conjoint CEDEAO-CEEAC sur la paix, la radicalisation et l’extrémisme violent aura lieu en juillet prochain à Lomé. Les pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale veulent mutualiser leurs moyens et trouver de nouvelles synergies. C’est une alliance inédite, explique Robert Dussey, le chef de la diplomatie togolaise.

Republicoftogo.com : Vous avez présidé en fin de semaine dernière à Lomé avec votre homologue gabonais la première réunion de concertation CEDEAO-CEEAC. Qu’entendez-vous entreprendre avec les pays de l’Afrique centrale ? 

Robert Dussey : La CEEAC et la CEDEAO sont deux organisations régionales sœurs qui œuvrent pour la paix et le développement dans leur région respective Depuis plusieurs années, elles sont confrontées aux mêmes défis, aux mêmes menaces, notamment en matière de paix et de sécurité.  Ces questions constituent une priorité pour l’ensemble des chefs d’Etat. C’est dans ce cadre que s’est déroulée la réunion de concertation à Lomé. Je tiens à rappeler que les présidents du Togo et du Gabon dirigent actuellement les deux entités régionales.

Republicoftogo.com : Une nouvelle alliance ponctuelle ou dans la durée ?

Robert Dussey : C’est une coopération pérenne. Une alliance qui va permettre l’organisation d’un sommet inédit à Lomé ; sommet conjoint CEDEAO-CEEAC sur la paix, la radicalisation et l’extrémisme violent. Il aura lieu courant juillet dans la capitale togolaise.

Republicoftogo.com : Les deux organisations ont-elle les moyens de lutter contre ces fléaux ?

Robert Dussey : Ces groupements comptent 26 pays. C’est près de la moitié de l’Afrique. En mutualisant leurs efforts, en développant des synergies, ils auront la capacité de relever les défis.

Lors de notre réunion à Lomé, nous n’étions pas seuls. Il y avait François Louncény Fall, le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies  pour l’Afrique Centrale (UNOCA) et Mohamed Ibn Chambas qui a les mêmes fonctions pour l’Afrique de l’Ouest.

C’est dire que l’ONU apporte son soutien plein et entier à cette initiative.

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