Ministre des Affaires Etrangères, de l'intégration Africaine et des Togolais de l'Extérieur - Togo
NĂ©gociateur en Chef du Groupe ACP pour le Post-Cotonou 2020 - Professeur de philosophie politique

Prof. Robert Dussey

Ministre des Affaires Etrangères, de l'intégration Africaine et des Togolais de l'Extérieur - Togo
Négociateur en Chef du Groupe ACP pour le Post-Cotonou 2020 - Professeur de philosophie politique​

PIRATERIE MARITIME : OFFENSIVE DIPLOMATIQUE DU TOGO A MALABO

Le Ministre des Affaires Etrangères et de la CoopĂ©ration, S.E.M. Robert Dussey, participe depuis le dĂ©but de la semaine Ă  Malabo (GuinĂ©e Equatoriale) Ă  la 25e session du Conseil ExĂ©cutif de l’Union Africaine en prĂ©lude au sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement prĂ©vu les 26 et 27 juin 2014.

Ce conseil a pour tâche d’examiner l’ordre du jour et les textes qui seront soumis aux chefs d’Etat pour approbation.

M. Dussey a présenté, le mardi 24 juin 2014, un projet relatif à la piraterie maritime.

L’Afrique a près de 30.725 km de côtes, elle dispose de 90 ports importants et le transport maritime représente 92% du fret à destination et en provenance du continent.

Alors que le continent africain, riche de ses matières premières et de son dynamisme peut se prévaloir aujourd’hui d’une croissance économique forte, la piraterie en mer et le brigandage, deux versions d’un même fléau, continuent à faire peser sur le principal moteur des flux économiques panafricains, « une menace toute particulièrement inquiétante« , a souligné le Chef de la diplomatie Togolaise.

Si la mobilisation des pays africains est réelle pour combattre le mal, le Togo estime qu’elle reste encore trop modeste et préconise une coordination plus efficace de toutes les initiatives prises jusqu’à présent. En outre, on estime à Lomé que le fléau ne pourra être combattu qu’à la condition d’appréhender le contexte : la pauvreté qui conduit à la criminalité et la piraterie qui se développe en raison d’une économie parallèle prospère.

Mais au delà de la piraterie maritime, d’autres menaces existent : le trafic des stupéfiants, le trafic des migrants, la pêche illicite, la pollution marine ainsi que tous les autres actes criminels commis en mer. Pour toutes ces raisons, le gouvernement togolais propose l’organisation d’une grande conférence internationale qui pourrait se dérouler vers la fin de l’année. Elle aurait pour intitulé : Conférence africaine sur la sécurité maritime et le développement.

Reste aux Chefs d’Etat, réunis dans quelques jours à Malabo, à valider cette idée.

 

(source : republicoftogo.com)

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