Ministre des Affaires Etrangères, de l'intégration Africaine et des Togolais de l'Extérieur - Togo
Négociateur en Chef du Groupe ACP pour le Post-Cotonou 2020 - Professeur de philosophie politique

Prof. Robert Dussey

Ministre des Affaires Etrangères, de l'intégration Africaine et des Togolais de l'Extérieur - Togo
Négociateur en Chef du Groupe ACP pour le Post-Cotonou 2020 - Professeur de philosophie politique​

La sécurité maritime en question à New-York

Le chef de la diplomatie togolaise est mercredi à New-York où il prend part à une réunion du Groupe de contact sur la piraterie maritime au large de la somalie organisée par le Service de l’action extérieure de l’Union européenne, en collaboration avec les Nations Unies.

Lors de son intervention, Robert Dussey a rappelé que le problème de l’insécurité maritime revêtait pour le Togo une importance particulière, le pays en étant lui même la victime.

Cette question l’un des principaux défis à relever à l’échelle planétaire, a-t-il souligné expliquant que cette problématique avait amené le président Faure Gnassingbé à initier une conférence internationale qui se tiendra en novembre prochain à Lomé en partenariat avec l’Union africaine.

‘Pour le Togo, la préservation et le renforcement de la sécurité et de la sûreté maritime est un combat éminemment important qui appelle la mutualisation des efforts et des moyens (…) A cet égard, les expériences de lutte contre l’insécurité en mer en cours en  Méditerranée, dans l’océan Atlantique et dans l’océan Indien, dans le Golfe de Guinée, en Afrique de l’Est et en Afrique Australe avec les différentes communautés économiques régionales méritent d’être saluées, encouragées et renforcées’, a déclaré le ministre des Affaires étrangères.

A cet égard, le prochain sommet de Lomé vise à parvenir à l’adoption d’un instrument juridique contraignant, propre à juguler le fléau.

La conférence de novembre doit aboutir à une charte africaine sur la sûreté et la sécurité maritime.

L’intérêt majeur de la Conférence de Lomé réside dans la volonté politique des chefs d’Etat d’Afrique d’adopter des mesures propres à enrayer ce phénomène négatif, déstabilisateur et qui constitue un frein sérieux au développement.

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